samedi 22 octobre 2016

Règle dure du court essai / Alexander Kiriyatskiy





Règle dure du court essai / Alexander Kiriyatskiy

N’étudiez pas leur français,
Ce langage veut me laisser
Pour l’élite qui commençait
    À me tuer, vous battre.

Crache, sa civilisation,
Sur tous sans consécration,
La sagesse a cette fiction,
    L’être du théâtre.

Je suis vieux et sans anglais!
Où plus tard dois-je aller?
Et, sans allemand poulet,
    Sache mes langues.., quatre

Inutiles patois romans
Qui abaissent nos russes savants
Pour caver vos champs pendant
    Toute la vie bien ladre.

Justifiez l’argent des hommes
Par leurs magnifiques diplômes:
«Avec eux, ramasse nos pommes,
    Toi, esclave des listes

Noires du haut service secret!»
Là se trouve mon nom concret.
C’est pourquoi, j’ai consacré
    Mes idées très tristes

À l’Europe totalitaire
Qui était aimable hier
Pour nos russes pendant la guerre
    Froide, car il existe

Votre crainte de dire: «Non»
Aux stupides sans instruction
D’ombre soviétique, aux trônes
    D’or et aux ministres.

Aujourd’hui il n’y a nulle peur
Et l’on crie: «Non» aux jongleurs
Des métriques, car leur honneur
    A l’indépendance.

En histoire inscrit est qui?
Chaque médiocre comme Brodsky!
Ô leur pierre, qui fait du ski,
    Ne passe nulle distance

Sans nombreux fils de fortunes!
Au temps nécessaire de Lune,
L’on illustre vos ères brunes
    Et formule nos chances

De monter dans l’escalier,
Où la paix fait annuler
Son bonheur des herbes liées
    Au pouvoir qui pense.

Préfecture de Strasbourg, je prie l’ordre pour moi,
Je viendrai pour te dire: «Touche ta merde!»,
Je voudrai demander tous: «En outre, pourquoi
Tu abaisses nos étoiles en prisons par tes lois?»
Tu massacres l'amour que l’âme perde
Ses espoirs sous ta cour de l’homme pauvre sans droit.